Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

mercredi 17 mars 2021

Changement de cap



En ce printemps 2021 post-Corona virus, voyons les choses en face, le temps est venu d'être inventif. Il est clair que notre société est un bateau pourri qui prend l'eau de toutes parts et son naufrage complet est imminent. Ceux qui tentent encore de colmater les trous s'agitent en vain. On ne pourra plus sauver ce navire-là. 

Donc, quart de tour et changement de perspective. Faire table rase, mentalement pour commencer, et imaginer de nouvelles idées pour se faire une vie belle. C'est bien le but, après tout, non? Certains projets voient déjà le jour et sont dans l'air depuis une poignée d'années, comme le Revenu de Base Inconditionnel. Une idée de départ idéale — des sous pour tout le monde, tout le temps, sans conditions — aussitôt déformée et tordue pour tenter de l'insérer dans le système actuel. C'est la tentative de colmatage dont je parlais plus haut. Non, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est être gonflé. Oser penser différemment. Oser redevenir l'enfant de six ans que nous étions il n'y a pas si longtemps et inventer un ou des systèmes enfin en adéquation avec le vivant et nos besoins humains.

C'est parti!

Reprenons cette idée d'un revenu universel. La première chose, c'est de faire péter le cadre. Plus question d'obéir aux injonctions du genre "gagner sa vie", que si ce n'est pas le cas, on la perd. Gros stress qui nous est chevillé au corps dès la fin de notre première décennie de vie sur Terre. Déblayer tous les a priori au sujet de l'obtention de l'argent, juste, l'espace d'un moment — restez avec moi —, imaginer de façon complètement utopique que n'importe quel humain en vie sur la planète a accès à tout l'argent dont il a besoin.

Je la laisse mijoter cinq minutes, celle-là, parce qu'on ne dirait pas, mais elle n'a aucune référence en nous, pour l'instant. Notre cerveau est mal équipé pour le nouveau: face à lui, il cherche une référence connue. Quand c'est du nouveau vraiment-vraiment neuf encore jamais vu, il va assimiler ceci à ce qui est le plus proche, et parfois, c'est proche, mais de loin!

Allez, un petit effort. On respire et on imagine: une société où, quand j'ai besoin ou envie de quoi que ce soit, j'ai l'argent à disposition dans un distributeur universel qui délivre le nombre de billets que je décide, sans sourciller, sans contrepartie, sans rendre de compte. Une baguette de pain? il crache quelques pièces de monnaie. Une Porsche? et hop, c'est une grosse  liasse de billets... On y est, dans l'utopie? On la visualise bien? On a réussi à faire taire tous les saboteurs mentaux? 

Maintenant, comment passer de la situation actuelle à une situation idéale de ce genre? Mes réflexions me font revisiter un petit nombre de projets lumineux que j'ai soutenus dans ma vie, bien branchés sur un idéal de vie belle pour tous, et qui ont lamentablement capoté. La raison en était à chaque fois: l'humain. On a beau être un gentil, voire un sauveur, vouloir la paix dans le monde, il y a souvent des paramètres qui nous font changer d'avis et de perspective. Il faut donc court-circuiter l'humain faillible, ne pas le laisser barrer le navire si on veut qu'il arrive à bon port. L'IA (intelligence artificielle) commence à nous procurer cela. 

Avec un chouïa plus de conscience collective, on constate que l'intérêt individuel et égoïste est complètement lié à l'intérêt collectif. Si je vais bien, la société va bien. Et non le contraire. Celle-là aussi, il faut la respirer: ce n'est pas la société qui me procure mon bonheur, c'est l'inverse. Ha ! C'est parce que je m'occupe de me tricoter un bien-être sur mesure que je fabrique une société heureuse. On y arrive. Cette conscience-là est en train de se répandre...

Tout ça pour dire que je ne suis de loin pas la première à délirer sur le nouveau, et j'ai rencontré quelques projets menés par des plus fous que  moi, dont un qui retient particulièrement mon attention. FORSAGE. C'est la création d'une communauté d'échange monétaire pour fabriquer l'abondance pour tous. (Voir cryptopulence et la chaîne youtube ou me contacter pour plus de détails).

Une idée prometteuse née il y a une dizaine d'années du génie d'un concepteur. Hélas, à l'époque, l'être humain faillible a succombé à son petit diable intérieur quand le succès a montré le bout de son nez. Le concepteur et son génie sont partis avec la caisse, laissant un réseau de plus de 10'000 participants secoués par une cuisante désillusion. Qu'est-ce qu'on y croyait, à ce monde équitable, on était en train de le créer, bon sang! Dix ans plus tard, l'air du temps a soufflé l'idée de génie à d'autres concepteurs qui l'ont améliorée, c'est la plateforme Forsage actuelle.

J'ai longuement médité sur les causes de l'échec passé et tenté d'imaginer comment les contourner. Quand j'ai rencontré la blockchain, ce fut une révélation: voilà ce avait manqué à ce projet! Pour les non-inités — et tant pis pour la longueur de cet article — la blockchain est un truc auquel il faut impérativement s'intéresser, parce que ce n'est même plus l'avenir, c'est la prochaine étape qui est déjà en place. Il suffit pour l'instant de savoir que c'est une technologie qui rend les transactions financières — notez bien les mots-clefs: transparentes, inviolables, décentralisées. Respirez, intégrez et googlez: c'est possible, c'est là! 

Grâce à la blockchain, plus moyen pour personne, même pas le concepteur, de partir avec la caisse. Du coup: CONFIANCE, enfin! L'IA et la décentralisation garantissent l'éthique du projet. Autrement dit, le potentiel d'une abondance matérielle pour tous est à portée de mains. Il suffit de participer.

Cinq minutes supplémentaires à petit feu, on respire, on fait face aux idées saboteuses. Impossible d'y répondre exhaustivement ici, mais plus j'avance, plus mes doutes sont balayés. On dirait bien que le monde change pour de bon...

Forsage fonctionne et ne peut que fonctionner car la technologie échappe aux émotions humaines. C'est un principe de financement par la foule. Financement veut dire argent, foule signifie beaucoup de monde. Un grand jeu collectif histoire de se prouver de quoi on est capable ensemble.

J'y participe rien que pour le fun. Rien que parce qu'il faut bien commencer quelque part si on veut que les choses changent. L'idée d'une vie décente pour tous avec les moyens illimités d'exprimer nos créativités me semble être le minimum requis quand on est un être humain vivant sur Terre. 

Si le corona virus nous a appris une chose, c'est à réfléchir et à décider par nous-mêmes. Les guidances fiables n'existent plus, la suite vient de chacun de nous. Les leaders bienveillants qui veulent le bien de la société, c'est nous. Pas la peine de décapiter nos dirigeants actuels, il suffit de ne plus les écouter et de nous préoccuper de nous. Ensemble, en toute souveraineté individuelle.

À nous de jouer.