Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

vendredi 20 avril 2012

L'univers, comment ça marche?


Ça marche à tous les coups!

Prenez une intention et définissez-la.
Ajoutez des tripes, de la foi et de la détermination.
Affirmez votre intention de préférence à voix haute et claire.
Patientez et recevez le résultat.

Exemple :

Vendredi soir, salle d'embarquement pour Londres d'une compagnie low cost. Les deux amies se sont organisées pour ne pas mettre leur bagage dans dans la soute, histoire de gagner du temps aux aéroports.

Annonce sirupeuse du haut-parleur: "Mesdames, Messieurs, l'avion est très chargé aujourd'hui, nous demandons à certains d'entre vous de bien vouloir accepter de mettre votre bagage dans la soute. L'hôtesse vous donnera un ticket, merci de votre coopération".

L'une des deux:
— Tu vas voir, avec ma chance, ça va tomber sur moi!

…Devinez quoi?

L'autre amie:
— Haha! Avec une telle affirmation, le résultat était certain.
La première râle sec:
— Mais non, ça n'a rien à voir, j'ai pas de chance, ça tombe toooOOOoooujours sur moi!!
— Bien sûr, tu défies l'univers…

mardi 17 avril 2012

Petite leçon de l'École des Mystères

La prochaine fois qu'un morceau de votre vie se détache et tombe, essayez de vous rappeler que ce qui est réel ne peut pas être perdu et constatez que ce qui est faux doit toujours être prouvé.

Une des choses qui rend le lâcher prise si difficile, c'est la manière dont notre esprit endormi spirituellement regarde la vie: il voit la cause et l'effet comme étant des opérations distinctes. Cela signifie que notre action habituelle vers tout ce qui nous préoccupe est de lutter avec le lâcher-prise de cet effet indésirable. Le problème, c'est nos réactions habituelles nous aveuglent sur le fait que la cause réelle de notre malheur n'est pas à chercher en dehors de notre niveau de conscience actuel.

Par exemple, dans toute relation abusive, l'individu a tendance à blâmer son ou sa partenaire pour la douleur qu'il endure. Mais cette perception est née d'une illusion. Celle d'une fausse croyance inconsciente qui dit quelque chose comme ceci: il est préférable pour moi de vivre avec un problème actuellement connu plutôt que de faire face à un avenir rempli de possibilités inconnues.

Maintenant, allons droit au cœur du problème.

Avant que nous puissions traiter —et de faire disparaître— l'effet négatif de toute illusion d'auto-limitation, nous devons d'abord prendre conscience et nous libérer de la fausse perception de qui est responsable de cela. Dans cet état d'esprit, étudiez de près les cinq grandes illusions suivantes qui vous empêchent de lâcher prise et de vivre librement. Discernez parmi elles celles qui vous concernent.

1. L'illusion de se sentir inutile ou insignifiant dans la vie —avec son chagrin et la douleur— est née de la fausse perception que la vraie mesure de votre valeur est déterminée par ce que les autres approuvent ou désapprouvent en vous.

2. L'illusion de découragement —avec son amertume et le blâme— est née de la perception erronée selon laquelle il est possible de réussir dans la vie sans avoir à apprendre de vos «échecs».

3. L'illusion de regret —avec son chagrin et de culpabilité qui semble inéluctable— est née de la fausse perception qu'en revivant un moment passé douloureux, vous pourrez le résoudre.

4. L'illusion de la limitation —avec sa peur et le sentiment de frustration— est née de la fausse perception que la seule ressource disponible pour vous au moment d'un défi est votre possible.

5. L'illusion que les autres sont meilleurs, plus forts ou plus sages que vous —avec le douloureux doute de soi et l'insécurité— est née de la fausse perception que vous êtes ici sur Terre pour être comme tout le monde.

Soyez fiers d'en savoir autant sur la vie, sur les rêves et la réalité!








Ce texte précisément a été envoyé par mail aux souscripteurs du «morning blessing» et ne se trouve pas sur le site. En voici le texte original, traduit par Madame Google et révisé par moi-même.

The next time that a piece of your life breaks off and falls away, try to remember that what is Real cannot be lost, and then give thanks that what is false must always prove itself so.

One of the things that makes letting go seem so difficult is the way in which our spiritually asleep mind looks at life: it sees cause and effect as being separate operations. This means our usual action toward anything that troubles us is to struggle with letting go of that unwanted effect. The problem is our usual reaction blinds us to the fact that the actual cause of our unhappiness is not to be found outside of our present level of consciousness. 




For example, in any abusive relationship, the individual tends to blame his or her partner for the pain that they continue to suffer. But this perception is born of an illusion. It is based in a misperception born of an unconscious false belief that goes something like this: it is better for me to live with a presently known problem than it is to face a future filled with unknown possibilities. Now, let's get straight to the heart of the problem.

Before we can deal with -- and do away with -- the negative effect of any self-limiting illusion, we must first see through and release ourselves from the false perception that's responsible for it. With this in mind, study closely the following five great illusions keeping you from letting go and living freely. Use each one to help you see that what seems true isn't always so!
  1. The illusion of feeling useless or otherwise insignificant in life -- with its heartache and sorrow -- is born of the false perception that the true measure of your worth is determined by what others agree it to be.
  2. The illusion of discouragement -- with its bitterness and blame -- is born of the false perception that it's possible to succeed in life without learning through your "failures."
  3. The illusion of regret -- with its seemingly inescapable grief and guilt -- is born of the false perception that by reliving some past painful moment, you will be empowered to resolve it.
  4. The illusion of limitation -- with its fear and sense of frustration -- is born of the false perception that the only resource available to you in the moment of challenge is what you already know as being possible for you to do.
  5. The illusion that others are better, stronger, or wiser than you are -- with its painful self-doubt and insecurity -- is born of the false perception that you are here on earth to be like someone else.
Be proud to know as much as you do about life, dreams, and reality -

mercredi 11 avril 2012

Gaz de shiste


Je me suis rendue à cette conférence pour les plus mauvaises raisons qu'on puisse trouver. Ma copine avait besoin d'une compagnie motivante pour faire acte de présence dissuasive à un événement communal: sachant ma copine présente, «l'autre» s'abstiendrait pour cause d'intégrale incompatibilité d'humeur.

— Les gas de shiste? Bof… Mais bon, s'il s'agit de bouter une blondasse hors de ton territoire, je suis solidaire. Et puis après tout, c'est bien de s'informer.

De fait, il y a quelques jours, nous avions abordé le sujet. J'avais dit tout ce que je savais de la chose pour me rendre compte que je confondais totalement avec les sables bitumineux.
Dont acte.

— Tu vas voir qu'on va se retrouver seulement deux pelés, trois tondus, prophétise ma copine avec pessimisme.

Une jolie centaine de personnes et une video plus tard,

http://www.dailymotion.com/video/xg7g0q_danger-gaz-de-schiste-1-7-doc-choc_webcam

je me retrouve face à un problème dont je ne pensais pas qu'il était sur le seuil de ma maison.

En France, plus précisément en Haute Savoie et dans l'Ain, les permis de forer dans l'espoir de trouver des gaz de shiste sont déjà délivrés, les forages ont commencé. L'exploitation du gaz de shiste est probablement l'une des plus grandes catastrophes écologiques et le plus magistral foutage de geule du moment. A un moment dans le film, on voit un échantillon d'eau du robinet: brun, opaque, chargé d'une pollution dense. Les experts disent : "Rien d'anormal dans votre eau du robinet, elle est parfaite". Et quand on leur propose un verre, ils refusent.

Je ne donnerai pas plud d'info sur ce post, tout est là: http://stopgazdeschiste.org/74-2/
Et sur google pour les autres régions de France ou de Navarre.

Ce qui m'épate, ce soir, c'est tout d'abord le nombre de personnes présentes. Et puis les questions: intelligentes, efficaces. On cherche à savoir ce qu'on peut faire pour empêcher les forages, les réponses sont mesurées, politiques. Dans le vrai sens du terme: elles concernent le peuple, mais ne s'attachent à aucun parti. —Ou peut-être rassemblent-elles tous les partis, justement?

Le diapason est total, l'indignation mesurée, intégrée. On sent l'assistance unanime pour de bonnes raisons: ceci n'est pas bon pour la vie, n'est pas bon pour nous, n'est pas bon pour les animaux ni la planète. Mais tout se passe sans notre consentement, les accords sont pris entre les gouvernants aux pattes graisseuses et les grosses corporations étrangères, les mêmes qui ont déjà ravagé le sol nord américain, nous apprend-t-on.

On passe en revue les mesures légales et admnistratives qu'un préfet ou qu'un maire peut prendre. Par exemple, interdire la circulation des camions de plus de 3,5 tonnes sur la commune. Ils devront alors demander une autorisation et les élus seront alertés sur la finalité du transport. On peut se manifester, placer des banderoles, les remplacer dès qu'elles sont arrachées. Ensemble, on a du pouvoir. Le collectif compte déjà plus de 2000 adhérents, c'est déjà une masse critique.
— Et puis quand ils commenceront à forer, il faudra aller camper autour, ponctue le conférencier.

J'aime cette ambiance: pas de rage, pas de colère, une saine et ferme indignation citoyenne. Bien écoeuré par la video, on sait déjà, —je sais déjà— que je vais adhérer au mouvement. Je dis non. J'irai camper autour le moment venu, c'est sûr. Sans haine et sans crainte.

Nous sommes en France voisine et mon pays, Genève, ne sera pas épargné grâce à sa frontière géo-politique. Combien de temps après les premiers forages pour que l'eau qui abreuve mes enfants et leurs enfants soit impropre à toute consommation? Combien de temps pour que le Léman, plus grand lac d'Europe centrale, soit une mare putride?

J'ai un flash terrifiant: ce coin d'Europe ravagé par l'exploitaiton des gaz de shiste, les gens et les bêtes qui meurent à petit feu, les forêts qui étouffent, l'eau qui empoisonne le biotope, MAIS: on pompe des millions de milliards de tonnes de gaz!!

Et il n'y a plus personne pour le consommer.

Je ne sais pas pourquoi, je m'étais figurée qu'on avait renoncé à ce genre d'exploitaiton. Il semblerait qu'ils aient juste renoncé à en parler.
Voilà qui est rectifié.
Sentez-vous très libre de passer l'info.


PS. La video a été faite en Amérique. L'intérêt est que ça fait déjà 15 ans qu'ils y exploitent les gaz de shiste, on peut donc imaginer où l'on en sera chez nous dans le même temps. Très motivant pour se bouger aujourd'hui, si vous voulez mon avis.

PPS. J'aime bien aussi ça : http://stopgazdeschiste.org/alerte-camion/ comme moyen d'action à notre portée.


mardi 10 avril 2012

Liberté d'expression


Mon bon sens n'a plus de sens… Il est sens-dessus dessous.

Je viens de voir à la télé une journaliste reprocher à une personnalité d'avoir co-écrit un livre avec des gens étiquettés de l'autre bord. De droite. Ou de gauche, c'est pas clair, mais ce qui l'est, c'est que l'un est bien, l'autre mal, mais maintenant, je ne sais pas si gauche est bien et droite est mal, ou si c'est le contraire… Il me semble que ça change, parfois.

Cacatoès ébouriffé, elle redit sa critique encore et encore, tandis que le monsieur tente de lui faire comprendre que son intention n'était pas d'exprimer des opinions d'un bord ou d'un autre, mais de parler de liberté d'expression. C'est le sujet du livre.

On dirait deux gâteux obtus. Ou deux gamins :
— Oui.
— Non.
— Si.
— Non.
— Si.
— Non.
— Si.
— Non.
— Si.
— Non.
— …

Il finit par lui demander si elle a lu le livre, elle avoue sans vergogne que non. Elle n'a pas honte! Une chroniqueuse littéraire qui ne lit pas les livres dont elle parle!

Alors quoi? Elle a lu le titre, radiographié l'image de couverture, elle a peut-être parcouru la 4e de couverture, a-t-elle poussé le professionnalisme jusqu'à lire la première demi-page l'ouvrage? …N'importe, sur ces quelques éléments, son opinion est faite.

Ce qu'elle dénonce comme ici comme mal et qui la dérange, c'est la notoriété du monsieur qui n'est pas à la bonne place. Gauche, elle ne devrait pas être à droite dans ce maladroit livre gauche qui véhicule des idées de droite. Ou c'est l'inverse. Pardon, j'ai eu de la peine à suivre.

Le monsieur nie, dénie, dément, tente de dénouer : il explique qu'il a voulu participer à un livre-débat sur la liberté d'expression.

—Peu importent les idées, l'important, me semble-t-il, c'est qu'elles puissent être exprimées en toute liberté.

Effectivement: c'est ça, la liberté d'expression.

Ailleurs, j'ai entendu à plusieurs reprises des gens refuser de lire un article ou visionner une video parce que celui qui s'exprime a l'air trop décontracté, il plaisante, on dirait qu'il cherche à faire de l'audience. Ou encore: c'est trop new age.

Je comprends alors que c'est mal et discriminatoire.

J'essaye de faire une liste de ce qui serait bien afin que les idées puissent avoir une chance d'être entendue après avoir été émises, mais c'est un sac de vrac contradictoire.

Je constate qu'il suffit de lancer sèchement et fermement un adjectif après le mot «trop» pour pouvoir jeter le bébé avec l'eau du bain, ce qui semble être la finalité du débat.

Je refuse de lire cette lettre parce que le facteur est moche!

À quoi bon libérer l'expression ni personne n'écoute?
À quoi bon libérer l'expression si on en fait un si mauvaise usage?
À quoi bon donner des perles aux cochons?