Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

jeudi 8 décembre 2011

La pandémie de la paix


Aux nouvelles du jour, une qui inquiète, celle que des chercheurs néerlandais viennent de créer un virus potentiellement très contagieux et mortel pour l’homme (…) «Je ne connais aucun organisme qui fasse aussi peur que celui-là. Comparé à lui, l’anthrax ne fait pas du tout peur».

C'est La marche d'un mot de Victor Hugo. La pandémie de la rumeur, la contamination par la peur une nouvelle fois à l'action. Combien de temps va-t-on encore marcher? Qui a encore peur? Et de quoi? Qui répand la peur? N'est-ce pas le moment de la regarder bien en face? Pourquoi diffuser ce genre de nouvelles? Pour vendre plus de vaccins, plus de pharmacie? À qui profite le crime? Suivez l'argent…

As-tu peur?
Crois-tu comme beaucoup que la crise que nous traversons va nous entraîner vers plus de chaos, ou pire: la guerre? Ou penses-tu que nous vivons une réelle mutation?

Tu parles de manques, de famine, de conflits, tout ça participe de l'ancien monde.
Tu dis: «moi je m'éveille, mais le peuple dort encore et il ne se réveillera jamais. L'homme n'est qu'un suiveur, le mal est profond.»

Tu parles de leaders qui mènent les autres. Encore la matrice.
Tu dis «peu sont capables de se déprogrammer», c'est faux et arrogant. Nous avons tous les mêmes outils, tous un cerveau et une capacité à réfléchir: prendre conscience, ouvrir les yeux, regarder, écouter ne demande pas un QI qui crève le plafond.

Le nouveau monde n'a pas un leader, chacun est son propre leader.
Le nouveau monde a une conscience élargie: celle que tout est lié et que la vie est précieuse.
Le nouveau monde ne connaît pas la peur ni le manque, car chacun sait que les ressources sont illimitées et surtout, qu'elles sont en nous.

Ce n'est pas la famine qui tue, ici, c'est d'abord la peur de mourir de faim.
Ce n'est pas d'engranger des vivres qui nous aidera à survivre et à dépasser la crise, mais c'est de partager nos victuailles et nos manteaux.
Ce n'est pas en se barricadant chez soi que l'on va évoluer, mais en sortant tendre la main à son voisin.

Le peuple, c'est nous.
C'est toi, c'est moi.
Tant qu'on le considère comme une masse extérieure à nous, une espèce de géant inévitable, le monstre "ça" —(ça va pas, ça doit changer, ça n'est pas de ma faute—, le truc bien pratique responsable de tous nos maux et qui n'est pas «je»... tant que le peuple, ce n'est pas toi, ce n'est pas moi, tout reste pareil.

C'est de l'intérieur que vient le changement.
C'est de l'intérieur que vient la paix extérieure.

Déjà des éveillés sont prêts et agissent. Localement. Intimement. Ils changent leur vie, la créé à leur image, selon leurs en-Vies. Ils ne portent pas de banderoles, ils s'indignent en silence. Un mouvement qui fait tache d'huile, et un de ces jours, ça va être répandu partout. Ceux qui sortent maintenant de la léthargie sont accueillis et rassurés par ceux qui se sont levés plus tôt.

En fait, il n'y a même pas besoin de dire stop, pas besoin de lutter ni de convaincre. Juste être. C'est la pire des pandémies. Faire la paix en soi, partout en soi, et alors elle rayonne.





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