Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

mercredi 1 décembre 2010

Le nouveau monde

Vous aussi, vous trouvez, n'est-ce pas, que le monde bouge ?
C'est le chaos, la grande folie du grand n'importe quoi. 

Le bon sens n'a plus de sens ! Tout est sens-dessus-dessous.
Cul par-dessus tête, quatre fers en l'air, pirouettes, cacahuètes !
Pas de panique, c'est une bonne nouvelle !

Déjà s'ouvrent les portes du nouveau monde. 
Combien de temps avant que cela soit manifeste pour la plupart, surtout ceux qui mettent frénétiquement la tête dans le sable et refusent de regarder ? Mais le sable glisse et s'écoule en même temps que l'ancien monde se déconstruit, l'autruche va muer et devenir un bel albatros, peut-être ?

Avec l'ancien se dilue la peur. Tout s'écroule, et pourtant : même pas peur !
Si, si je vous assure. Prenez une grande respiration, vous verrez : vous croyez que vous avez peur, mais en fait, vous commencer à entendre la petite voix de celui que vous étiez enfant et qui croyait si fort et si bien au Père Noël.

Ce qui fait peur, c'est à quel point nous nous sommes éloignées de qui nous sommes.

On a voulu nous faire croire qu'il n'existait pas, le père Noël, mais IL EXISTE !
Tout ce qu'on a claquemuré en nous ou tenté de nous enlever, nos rêves, nos idéaux, ils sont là, intacts. Nous croyions qu'ils étaient morts, emportés par les "il faut être adulte et responsable !" et autres "mais ça n'est pas raisonnable !"

Mais non. Ils dormaient seulement. En profonde léthargie pour certains, carrément cryogénisés pour d'autres.

Aujourd'hui, c'est le réchauffement planétaire, c'est la débâcle. Les glaces fondent, le coeur et l'espoir se réchauffent. La confiance aussi. 

Ah oui, pour l'instant, c'est de la "slash" partout, de la "papotsh", on patauge, c'est mouillé, gris, sale… Mais ça fond et ça libère des énergies qui étaient paralysées par le froid. C'est la débattue dans les extrémités, le sang qui revient circuler. C'est douloureux, mais ça va vite passer.

C'est le moment de nous reconnecter à nos rêves d'enfants, nos envies de monde idéal, de paix, de douceur, de respect. C'est le moment de traverser la douleur de retrouver une mémoire heureuse après tant de peine.

Le coeur quand ça s'ouvre, ça fait mal à cause des courbatures.

Oui, j'ai très mal, par moments, et le bonheur qui se profile semble être encore plus douloureux.
Envie d'enfoncer la tête dans le sable encore plus profondément pour fuir la douleur de constater où nous étions rendus : dans quel froid, dans quelle solitude ?
Pourquoi nous être infligé autant de mal mutuellement ? J'ai mal à mon humanité. 

Plus moyen de revenir en arrière, il est désormais plus facile de faire face à cet inconnu inquiétant que de retourner dans ma prison formatée.

Mon coeur réclame désormais l'amour du prochain exclusivement.

"Je permets".

J'ouvre ma porte au nouveau, je me rends perméable.



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