Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

dimanche 15 juin 2014

…et panne

TU DEVRAIS ÉCRIRE

Trois jours que je me bouscule pour m’y remettre.

Rien à faire.

Je noircis des pages d’analyse à deux balles pour comprendre ce qui me paralyse. Je passe en revue des vieux schémas, des vieux ressorts, des trait de caractère pénalisants, comme la paresse, par exemple. Je suis une feignante notoire, j’adore ne rien faire. Donnez-moi une plage au soleil, un transat et des cocktails fruités, et je ne bouge plus, moi.

Pourtant, l’envie est là. Camouflée derrière des peurs — identifiées et en cours de déblaiement, non identifiées et en cours d’identification — ou repoussée derrière des impératifs alimentaires. En attendant d’encaisser des royalties faramineuses, je dois aller au charbon autrement.

Je ne veux pas laisser moisir ce projet, je me le suis juré. Dans les peurs, il y a celle de renoncer une fois de plus. Je ne voudrais pas mourir en ayant omis de me donner une chance. Et que personne ne vienne me dire que l’heure de ma mort n’a pas encore sonné, car qu’en sait-on ? — Une autre peur à affronter, celle de mourir demain avec ce sentiment de non-accomplissement.

J’ai envie d’écrire, j’ai soif de création, mais quelqu’un est debout sur la pédale des freins.

Tant pis, j’écris au sujet de la panne de l’écrivain.

Et toc!





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