Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

mercredi 6 août 2014

Le beau, le laid

TU DEVRAIS ÉCRIRE

J’aimerais raconter une belle histoire, mais c’est impossible, n’est-ce pas? Dans une histoire, il y a de tout, du beau, du laid, sinon, ce n’est pas une histoire.

Et puis ce serait quoi, une belle histoire? Une histoire de gentils qui gagnent à la fin, parce que c’est ainsi, les gentils gagnent toujours à la fin. Il suffit de lire le livre jusqu’au bout.

Platon a dit : «Le beau est la splendeur du vrai». Il l’a dit en grec, il y a longtemps. C’est une petite phrase de rien du tout qui a l’air anodine, comme ça. Elle sonne comme une lapalissade, mais quand on la redit en y pensant, on plonge dedans, parce qu’elle est profonde. C’est l’une de ces vérités qui ouvre un rideau sur un univers de conscience. Ça raconte que la vérité resplendit. On le sait tous, instinctivement, que quand on ment, à soi-même ou aux autres, c’est moche. Le mensonge enlaidit, alors que le vrai est splendide.

La jeune beauté blonde, fraîche, pimpante, maquillée, mais creuse à l’intérieur, on le sait déjà qu’elle va finir vieille, ridée, méchante. À moins qu’elle ne contacte un jour sa beauté intérieure et la fasse resplendir.

Personne n’est à l’abri d’un éclair de lucidité.

La belle histoire, c’est celle qui raconte ce qui est vrai. La vérité est toujours bonne à dire. Elle n’est pas toujours facile à entendre, mais sans la vérité, pas de beauté.

Et la vie sans beauté, c’est moche.

Je dis cela parce que mes héros traversent l’une de ces vagues qui font boire une grosse tasse. Il y a des morts, des drames, c’est comme ça, c’est la vie. Je ne sais pas encore comment ils vont reprendre leur souffle, mais ils vont s’en sortir.

Sauf le méchant.

Voilà.




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