Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

samedi 13 décembre 2014

Jour 20

LE RÊVE


En plus d’écrire ce blog pour réaliser mon rêve, j’œuvre au quotidien. Je disais hier: «j’ai besoin de ce salaire pour payer les traites de ma voiture…» sauf qu’à l’heure actuelle, je n’ai pas de salaire. Rien qu’un maigre revenu aléatoire qui me permet tout juste de suvrivre. Peu importe comment j’en suis arrivée là, j’ai dépassé depuis longtemps le stade de la culpabilité. Non, je ne suis pas incapable, c’est juste que le système part en couilles et que mon année de naissance «n’est pas la bonne pour être en recherche d’emploi». J’ai des talents, je suis efficace et de bonne volonté, mais j’ai 59 ans et très peu de diplômes. Alors j’utilise ma créativité pour trouver des façons de gagner de l’argent. J’ai une petite entreprise qui me nourrit mieux certains mois que d’autres, j’y travaille tous les jours et je reste à l’affût de solutions plus efficaces à remplir mon compte en banque. Je surveille malgré tout les offres d’emploi et j’envoie un CV à l’occasion. On me répond — parfois — gentiment non merci et je garde le sourire.

Depuis peu, avec une amie dans le même cas et le même malaise que moi, nous avons une idée qui germe. Un projet sympa et de nature à mettre du beurre sur les épinards. Mais voilà, je me heurte à ce qui est ma problématique de longue date: le lien entre le rêve et la réalité. Le rêve est beau, idéal, bisounours, mais la réalité est autre, alors comment construire un pont qui permettrait à mon rêve d’entrer dans ma réalité? Je n’arrive pas à trouver ce chaînon manquant.

Notre idée est bonne, et il nous faudrait des sous pour la réaliser. Ou alors trouver des gens qui, comme nous, acceptent de travailler maintenant et d’être payés plus tard, quand l’idée sera réalisée et qu’elle rapportera gros. Je dis cela comme ça, parce que j’ai fait plein de formations en pensée positive et que je sais quels mots choisir pour appliquer la loi de l’attraction, mais pour être tout à fait franche et coller à ce que je pense vraiment, je devrais l’exprimer ainsi: trouver des gens qui accepteront d’être payés peut-être, si le projet marche. Et tout d’un coup, la bonne idée d’un projet qui devrait faire du bien aux autres, les aider, devient un moyen de gagner des sous chargé d’un potentiel d’échec basé sur mes expériences passées  — après tout, aucune de mes bonnes idées n’a marché jusqu’à présent. Tout se dégonfle. Le grand saboteur à l’œuvre! Caramba!

Reprenons… Les autres n’ont rien à foutre de notre besoin de gagner des sous. Ils ont le même besoin, dans l’ensemble. Important, donc, de rester focalisé sur l’utlité et le fun du projet et faire confiance que l’argent pour le réaliser arrivera. Ouais. D’accord. Mais quand et comment? Et que faut-il faire pour cela? Et me revoilà dans l’ancien monde avec des gros mots du genre «effort, marketing, investissement, productivité, rentabilité». 

Comment faire opérer la magie? Comment changer de paradigme? Il s’agit désormais d’user de créativité. D’être gonflé, il me semble. Oser opérer différemment. 

J’ai tenté le coup, mais les premières portes me sont claquées au nez. Normal, il fallait s’y attendre. Persévérance. Voilà. Persévérer et s’adapter. Hier, mon amie a eu une idée de génie et …gratuite. Évidemment, une idée toute simple. (Oh, ben, vous saurez en temps voulu, pour l’instant, c’est encore un tout petit bébé qui reste à la maison).

Mais la morale du jour, ou plutôt la grande compréhension du jour, c'est qu'il n'y a pas de séparation entre le rêve et la réalité. Et toc! Et puis aussi que l'union fait la force. Parce que sans l'autre, j'en serais encore à me demander comment mandater et surtout payer un professionnel pour réaliser un truc dont je suis incapable; j'en serais encore à butter devant l'obstacle et à gémir d'impuissance, alors que mon amie m'a tout simplement proposé de contourner l'obstacle avec une bonne idée ne nécessitant plus le professionnel en question.

Et voilà!
Elle est pas fun, la vie?





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