Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

samedi 20 décembre 2014

Jour 26

LE RÊVE

Insomnie à 3 heures du mat’… Je tourne les idées dans ma tête et puis je décide de venir écrire mon article du jour, en ronchonnant quelque peu contre ce défi que je me suis lancé, à deux doigts de le qualifier de stupide, parce que mon envie de rêver est toujours minimale, ces temps.

J’allume l’ordi, je surfe d’abord un peu sur les actualités facebook. J’aime faire défiler le mur, prendre la température d’un morceau de société à un moment donné. En arrière-plan, dans mon mental, toujours ce dilemme: où est le pont entre la réalité que le mur reflète et mon rêve? J’ai une vision nette et convaincue de là où on va, mais la question est: sommes-nous vraiment en train d’y aller, ou est-ce que mon rêve n’est qu’un délire irréel? Un fol espoir qui ne repose sur aucun fait? Un gros mytho?

Je suis en permanence à l’affût des signes qui me donnent l’espoir que le mien n’est fol. Et ce hasard qui n’existe pas m’en envoie un. C’est là :

https://www.youtube.com/watch?v=rpqk24qvoR4#t=5265

Un film gratuit à diffuser : NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES.

Depuis des années, je sais que la suite, c’est «ensemble», mais quand je le dis, le mot semble effrayer. On croit qu’agir ensemble, c’est perdre sa liberté. On a peur de s’unir parce qu’on croit qu’on va s’uniformiser. La grande peur du communisme, tous habillés pareillement, marchant au pas, en masse. Comme les Lemmings. Faux.

La vraie notion d'unité est tout autre. Il faut plutôt le voir comme autant de pixels différents sur un écran informatique qui, avec un peu de recul, forment une image. Sans la différence des individus, pas de «big picture». C’est bien le contraire de l’uniformité, cet «ensemble» sans lequel il nous est désormais impossible d’évoluer. C’est parce que nous sommes esclaves de notre soi-disant liberté individuelle — il faut voir ce film, c’est très bien expliqué — que nous sommes des esclaves tout court. Seul chacun sans son coin, nous nous appauvrissons. Physiquement, moralement, spirituellement. Seuls, nous mourrons.

Je suis aux aguets depuis des années pour voir comment nous allons initier ce mouvement les uns vers les autres, pour nous réunir, nous unir, et créer un monde adéquat. Je dis même pas idéal, je dis adéquat, car le monde actuel ne l’est largement plus pour les humains que nous sommes.

Que l’on ne s’illusionne pas, les faits exposés dans ce film nous concernent tous. La crise grecque n’est que la première à notre porte, tous les autres pays vont suivre si nous continuons à laisser faire. Ne surtout pas croire qu’une ligne imaginaire sur une représentation de la planète nous met à l’abri de ce qui a commencé. C’était beaucoup plus loin avant. Sur un autre continent, en Afrique, en Inde… Aujourd’hui, c’est la Grèce, l’Espagne lui donne la main; l’Italie, et le reste de l’Europe suivent de près. Alors c'est le moment de sortir la tête du sable et se bouger le cul. Trouver nos solutions locales pour un désordre global. 

Je sens bien un vent d’espoir. Des idées, des envies, il y en a. Des mots, des pensées sont là, mais où sont les actes qui en découlent? Voilà ce que je flaire avidement. Mes antennes captent depuis un bon moment déjà que quelque chose se passe, mais quoi exactement? Dans ce film, le constat que cette notion de solidarité est en train de s’imposer dans les faits. Bonne nouvelle, mais faut-il vraiment attendre que la misère et la pauvreté se généralisent? Va-t-on vraiment, une fois de plus, attendre d'avoir faim pour faire une révolution? La vraie innovation serait de la faire en douceur, le ventre encore plein, les énergies intactes.

C’est qu’il y a un mouvement à inverser. C’est-à-dire, non seulement freiner la grosse machinerie, mais l’arrêter, et vaincre l’inertie pour la démarrer dans un autre sens. Ne pas attendre d’être exsangues et épuisés serait une bonne idée, c’est ce que je me dis après avoir visionné ce film.

Vaincre l’inertie. C’est ça qui m’inquiétait depuis longtemps. Je captais les velléités, le feu qui prenait, mais je craignais qu’un souffle un peu trop fort n’éteignent la flamme plutôt que de l’alimenter. Ce petit film me donne un bel espoir. Je ne sais pas vous, mais moi, je sens là-bas qu’un foyer est allumé qui ne s’éteindra pas.
Il y a d'autres foyers ailleurs, je n'en doute pas. Je diffuse celui-ci ce matin parce que je viens de le rencontrer et que c’est justement ce qui me manquait à mon histoire: ce mouvement global qui nous fait passer du rêve à la réalité.

Une ou deux pistes:

Sur la crise grecque:















Encore une chose intéressante: en grec, esclavage et travail est le même mot qui se différencie uniquement par l’intonation.

C'est peut-être le moment de changer de ton, non?


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