Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

dimanche 15 février 2015

Jour 82

LE RÊVE

Une petite pause dans mon récit pour poser quelques réflexions.

Pour de vrai dans la vraie vie, je suis en train de travailler sur un nouveau projet qui m’enthousiasme. Ce matin, je me faisais la réflexion que la dernière fois que j’ai travaillé avec autant de passion, c’était quand j’étais potière, et puis plus tard, quand j’ai monté mon site d’édition en ligne. J’avoue, j’aime initier des projets, j’aime le nouveau.

De plus, grosse cerise sur le gâteau, je ne travaille pas seule, mais avec une «sister». Nous sommes en phase, nos sensibilités se complètent, tout comme nos talents. Un vrai plaisir. Pas de faux plan entre nous, pas d’ego encombrant, juste une belle envie mutuelle de réaliser ce projet ensemble. Que du bonheur!

Ça fait donc plusieurs semaines que nous fignolons ce projet qui est encore en gestation dans notre atelier virtuel. Nous croyons à notre entreprise — évidemment — et nous en parlons à l’occasion autour de nous, pour sonder notre entourage. La confrontation avec les autres.

Ah, les autres…!
Nous avons besoin d’eux, bien sûr. Sans eux, pas de succès à notre projet. Mais comme toujours, il y a contre nous ceux qui font la même chose, ceux qui font le contraire et ceux qui ne font rien. Inutile de dire qu’à l’occasion, les retours ne sont pas tendres, et c’est encore plus douloureux quand les critiques viennent des plus proches. Comme il s’agit de créativité, voir ses œuvres être déconsidérées est toujours douloureux. On invoque le marketing, l’air du temps, notre naïveté; l’autre sait, il est expert en gens, en finance, en goût collectif mondial… On a beau être très sage, ça dégonfle temporairement.

Il y a les bonnes surprises, aussi. Ceux dont on pensait qu’ils allaient forcément démolir et qui, oh surprise, apprécient, approuvent et encouragent.

Je constate que j’ai dû acquérir une maturité supplémentaire récemment, — ou peut-être est-ce enfin de la grandeur d’âme? — mais je m’étonne de ne pas me laisser décourager par les soi-disants raisons raisonnantes de mon entourage. Ils peuvent bien dire ce qu’ils veulent, je sais, moi que ce que nous faisons est bien et que forcément, il y a des gens, dehors, qui vont apprécier. 

Nous vivons des temps bouleversés, le monde change, et comment! Alors qui peut savoir d’avance si notre entreprise aura du succès ou non? Savait-elle, Joanne Rowling, que son Harry Potter aurait un tel succès? Les éditeurs qui ont refusé son texte ne se mordent-ils pas les doigts, aujourd’hui? N’a-t-elle pas bien fait, madame Rowling, de perséverer malgré les refus et les critiques décourageantes?

Oui, il y a en moi aujourd’hui, et je m’en étonne, moi qui suis (étais!) une grande douteuse devant l’éternel, une conviction inébranlable que notre projet a sa place dans le paysage créatif du présent. Pourquoi non? 

Il y a tant d’âme dans ce que nous faisons.

Quel rapport avec le rêve?
Ben comme pour mon rêve, alimenter tous les jours ma foi en ce que je fais.
Ou : bien faire et laisser braire.



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