Le paradis TERRESTRE... Si on s'y mettait ?

jeudi 26 février 2015

Jour 93

LE RÊVE

Tempête de cerveau nocturne en circuit fermé. Ça vaut ce que ça vaut…

De la patience, de la bienveillance et garder l’espoir. Voilà ce qu’il nous faut au quotidien en ce moment. Pour que les choses changent, il faut surmonter le plus gros obstacle chez l’humain: la peur du changement. C’est une peur archaïque enracinée dans notre cerveau reptilien. Le cerveau est un ordinateur central magnifique dont le système d’exploitation par défaut est la survie. C’est lui qui commande les réactions de survie physique, en réagissant au froid, par exemple, ou à la famine en régulant différemment les organes; c’est lui qui provoque également des réactons émotionnelles de protection en cas de choc. Il fera tout pour que nous ayons un sentiment de sécurité psychologique. Mais la sécurité n’est pas forcément le confort.

Les habitudes sont des sécurités. Changer une habitude est synoyme d’insécurité, et le cerveau est en mode d’alerte devant une insécurité. C’est là que le courage de traverser ses peurs doit internvenir, mais pour cela, il faut en avoir conscience. Tant qu’on se laisse mener par ses habitudes, rien ne peut changer. Tant que, collectivement, nous n’avons pas choisi consciemment de changer de paradigme, on continuera à construire des voitures par millions qui iront, invendues, couvrir des hectares de terrain un peu partout sur la planète* parce que le but collectif, c’est la croissance. Un but fixé il y a quelques décennies, qui était le mieux qu’on pouvait faire à l’époque, mais aujourd’hui, les paramètres ont changé. La croissance infinie dans un monde fini a des conséquences qui sont en train de nous submerger, il est temps de rectifier le tir. 

Tout cela est en route, mais il est difficile de croire que quelque chose de positif va émerger d’une telle cacophonie. Il y a ceux qui ne fonctionnent qu’avec le cerveau reptilien et qui craignent la guerre. Craindre la guerre, même dans l’espoir de se préparer à y faire face, c’est la créer. «Si tu veux la paix, prépare la guerre» était sûrement vrai à une époque, mais plus aujourd’hui. Si tu veux la paix, établis la paix. 

On dit aussi l’homme sera toujours égoïste, il y aura toujours des profiteurs. J’admire une telle certitude, mais ce sont deux  choses différentes. L’humain sera toujours égoïste, tout comme il aura toujours le nez au milieu de la figure, ça fait partie du pack de base, c’est l’outil de survie. «En cas d’urgence, je m’occupe de ma gueule» est la programmation par défaut. Après, chacun ajoute les logiciels qu’il veut selon ses valeurs morales. Ça s’appelle la maturité, la conscience, l’élévation spirituelle. Quant aux profiteurs, dans un monde où chacun reçoit selon ses besoins, il n’y a plus à profiter sur le dos des autres. 

La vision du prochain monde, je l’ai depuis toujours. D’où me vient-elle, je l’ignore. J’ai vécu des années difficiles, influencée — obligée, devrais-je dire — à penser dans la norme sociale, familiale, culturelle, alors que je savais qu’autre chose nous attend de totalement nouveau, de jamais vu encore. Depuis quelques années, l’air du temps me prouve que j’avais raison. Le changement est à l’œuvre, ceux qui le nient sont ceux qui en ont peur. Mais plus pour très longtemps, parce la confiance, c’est contagieux.


*On me glisse dans l'oreillette que ce serait de l'intox. En lisant l'article qui le stipule, je pense que le démenti peut aussi tout bien être de la même intox, histoire de glisser la vérité sous le tapis. Voilà. Nous y sommes. Les infos qui circulent ne sont plus que des propositions de croyances. Choisissez, parmi toutes ces données, celles que vous voulez croire. Intéressant. Les convictions doivent désormais venir de l'intérieur, car les certitudes extérieures se sont écroulées.

Alors... En quoi veux-je croire exactement?
That IS the real question.






Aucun commentaire: